HAVIVRA est une méthode dédiée au relèvement émotionnel et à la prévention de l’épuisement. Pensée pour les professionnels des environnements à forte charge émotionnelle (urgence, soin, éducation, forces d’intervention, etc.), elle offre des outils simples, concrets et scientifiquement étayés.
Reprenez le contrôle de votre esprit
Vous sentez‑vous parfois submergé·e par le tumulte intérieur ? La Méthode Havivra vous accompagne pour transformer ce brouhaha mental en clarté, énergie et sérénité.
En moins d’une heure de webinaire, découvrez comment reprendre les commandes de vos pensées et installer un apaisement durable.
Le stress & l’anxiété : un fléau contemporain
Les notifications permanentes, les deadlines qui s’empilent, l’incertitude… Notre cerveau est programmé pour survivre, pas pour affronter ces pressions modernes. Résultat : tension chronique, sommeil haché, irritabilité.
Bonne nouvelle : ce n’est pas une fatalité. Nous avons identifié 21 déclencheurs (DASS21) qui alimentent le stress, et surtout les leviers concrets pour les neutraliser.
HAVIVRA: une formation inédite
Havivra est une méthode hybride qui allie formation interactive pour comprendre les mécanismes du stress, de l’anxiété et de l’angoisse, exercices pratiques quotidiens et suivi personnalisé.
Basée sur trois axes complémentaires: neuro‑respiration guidée (5 min pour recalibrer votre système nerveux), reprogrammation cognitive et rituels corporels issus de la physiologie du trauma, elle a déjà réduit de 63 % l’anxiété perçue de très nombreux participants en seulement 21 jours.
Un déficit de soutien à l’échelle francophone
De part et d’autre de la Francophonie, les soignants, urgentistes et thérapeutes restent massivement livrés à eux-mêmes lorsqu’il s’agit de prendre soin de leur santé mentale, malgré des indicateurs déjà au rouge. En Belgique, plus d’un infirmier hospitalier sur trois (36 %) était en risque élevé de burn-out dès 2019, proportion qui grimpe à 43 % dans les unités de soins intensifs en 2022 IGVM-IEFH. Au Luxembourg, le Quality of Work Index 2024 pointe 33,7 % de salariés, dont de nombreux soignants, exposés à un risque modéré à élevé de burn-out, tandis que 362 000 heures supplémentaires ont été imposées au personnel hospitalier en 2023, un record absolu ozconsulting.luVirgule.
Outre-Atlantique, 38 % des professionnels de la santé québécois déclarent un problème de santé mentale et 21 % des symptômes anxieux neuf mois après la pandémie Unité soutien SSA Québec. En Suisse romande, les études 2024 montrent que 20 à 40 % des médecins présentent des signes de burn-out, 28 % des infirmiers et 41 % des aides-soignantes Tribune de Genève. En Afrique francophone, la situation n’est guère meilleure : 63 % des soignants de l’Hôpital central de Yaoundé sont déjà en état de burn-out PMC.
Les métiers de l’urgence paient le plus lourd tribut : deux urgentistes français sur trois se disent aujourd’hui en burn-out, un ratio qui reste stable depuis la crise sanitaire Sénat. Même les professionnels de la relation d’aide ne sont pas épargnés : plus d’un tiers (35 %) des thérapeutes et psychologues cliniciens rapportent un épuisement avéré dans les enquêtes 2024 de l’American Psychological Association PMC. Face à ces chiffres, la majorité des établissements n’offre toujours ni cellule d’écoute pérenne, ni programme structuré de gestion du stress, générant un fossé criant entre l’ampleur des besoins et la maigreur des ressources disponibles.
Le Constat en France
Un mal-être alarmant chez les soignants
Près d’un soignant sur trois (29 %) juge aujourd’hui sa santé mentale « médiocre ou mauvaise », soit deux fois plus que la moyenne nationale.
Plus globalement, 57 % des professionnels de santé déclarent avoir déjà souffert de troubles anxio-dépressifs ou de burn-out au cours de leur carrière, et 28 % au cours des douze derniers mois.
Parmi les médecins, 22 % se disent actuellement en situation de burn-out ou de dépression, et un sur six se déclare « malheureux » dans sa vie professionnelle
Surmenage et équilibre de vie rompu
La surcharge est devenue la norme : 76 % des soignants estiment que leur volume de travail est « trop important » (contre 51 % dans la population générale), et seuls 54 % jugent satisfaisant leur équilibre vie pro/vie perso (75 % dans le reste de la population).
Les indicateurs de fatigue s’emballent : plus de 40 % des infirmiers hospitaliers évoquent un état d’épuisement avancé, et près d’un tiers des jeunes diplômés quittent la profession en moins de cinq ans
Violences au quotidien et absence de soutien
Au-delà du stress chronique, les soignants subissent une insécurité croissante : 56 % ont déjà été victimes de violences verbales ou physiques sur leur lieu de travail, soit 18 points de plus que les autres salariés.
Les signalements dépassent désormais 20 000 cas par an, avec une hausse record de +27 % entre 2022 et 2023.
Un fossé de soutien criant
Alors même que les signaux d’alerte se multiplient, la majorité des soignants français n’a encore accès ni à un espace d’écoute dédié, ni à des outils pratiques pour relâcher la pression.
Dans la plupart des établissements, les cellules psychologiques sont soit inexistantes, soit méconnues ; il n’est pas rare que les permanences d’aide restent vides faute d’information ou de temps pour y aller. Résultat : plus de six soignants sur dix gèrent seuls leurs coups de fatigue nerveuse, souvent en accumulant les heures supplémentaires ou en s’isolant, tandis qu’à peine un sur dix a pu bénéficier, ne serait-ce qu’une fois dans l’année, d’un dispositif de soutien émotionnel structuré. Ce manque de ressources renforce le sentiment d’abandon, entretient le cercle vicieux de l’épuisement et creuse encore l’écart entre l’ampleur des besoins psychiques et la maigreur de l’offre de soutien.